Le duo opposant les cordes pincées (banjo, guitare) et les vents (saxophones, clarinette), instrumentarium bien connu de l’imaginaire cinématographique, se veut tantôt minimaliste, embrassant un blues rock aux accents traditionnel, tantôt moderne, épaulé par des effets numériques pour jouer sur les volumes, comme le burlesque s’attache à occuper l’espace par les gestes et par le corps.

Yoshiwara propose un duo d’instruments atypique pour sublimer l’ambivalence de ce style et vise à prendre les postures à contre pied, saisir les situations dans leur contradictions entre tragique et comique: des corps qui chutent, mais avec grâce.